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En direct : la gauche américaine échoue à bloquer une vente d’armes à Israël
#israel #palestine #Hamas #Cisjordanie #Gaza #hezbollah #Liban #Yemen #Syrie #USA #FINUL #ONU
Article mis en ligne le 21 novembre 2024

Des sénateurs de la gauche américaine, qui accusent l’administration Biden d’être "complice" d’"atrocités" à Gaza, ont échoué dans la nuit de mercredi à jeudi à bloquer une vente d’armes à Israël lors d’un vote au Sénat. Une initiative qui intervient quelques heures après le veto des États-Unis sur une résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

(...) Au moins 36 morts dans des frappes israéliennes sur Palmyre (ministère syrien de la Défense)

Selon les derniers bilans du ministère syrien de la Défense, au moins 36 personnes ont été tuées mercredi dans des frappes israéliennes visant la ville millénaire de Palmyre, dans le centre de la Syrie.

Ces frappes, qui ont ciblé la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines, sont les plus meurtrières en Syrie depuis que le Hezbollah libanais et Israël sont entrés en conflit ouvert le 23 septembre. (...)

Des sénateurs de la gauche américaine, qui accusent l’administration Biden d’être "complice" d’"atrocités" à Gaza, ont échoué mercredi à bloquer une vente d’armes à Israël lors d’un vote au Sénat. L’initiative a été lancée par le sénateur indépendant Bernie Sanders, qui a dénoncé la "guerre totale menée par le gouvernement extrémiste" du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu "contre le peuple palestinien".

Lors d’un discours passionné dans l’hémicycle du Sénat américain, l’élu de gauche a évoqué les "millions de personnes extrêmement pauvres à Gaza, chassées de leurs maisons" et les "milliers d’enfants souffrant aujourd’hui de famine et de malnutrition". "Les États-Unis sont complices de toutes ces atrocités. Nous finançons ces atrocités et cette complicité doit cesser", a-t-il exhorté.

Les résolutions qui ont fait l’objet d’un vote mercredi auraient empêché le Pentagone d’envoyer une nouvelle enveloppe de 20 milliards de dollars à Israël. Elles ont toutes échoué à être adoptées, un grand nombre d’élus affichant un soutien indéfectible à Israël, allié historique des États-Unis. (...)

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 (RFI)
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« Il n’y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités », a lancé l’ambassadeur palestinien adjoint à l’ONU Majed Bamya. « Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels », a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n’était déjà que « le strict minimum ».

L’Autorité palestinienne a jugé que le veto américain « encourage Israël à poursuivre ses crimes contre des civils innocents en Palestine et au Liban », a réagi l’Autorité palestinienne dans un communiqué diffusé par l’agence nationale Wafa.

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre 6 de la charte des Nations unies, qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n’était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil exigeait « un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties » et « la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages ».
Le Hamas accuse les États-Unis d’être « directement responsables » de la « guerre génocidaire » à Gaza (...)

Après plus d’un an de guerre, les quatorze autres membres du Conseil n’ont pu se résoudre à l’enlisement, et même la Grande-Bretagne, son allié, ne s’est pas abstenue comme elle le fait habituellement en soutien, précise notre correspondante à New York, Carrie Nooten.

La résolution « n’était pas un chemin vers la paix, mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres », a commenté l’ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les États-Unis.

La plupart des quatorze autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont donc déploré le veto américain. « C’est une génération entière d’enfants que nous abandonnons à Gaza », a lancé l’ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu’un message uni et « sans équivoque » du Conseil aurait été « un premier pas pour permettre à ces enfants d’avoir un avenir ».

En protégeant les autorités israéliennes, « les États-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l’humanité », a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch. Le Hamas a lui accusé les Américains d’être « directement responsables » de la « guerre génocidaire » d’Israël à Gaza. (...)

Des résolutions plusieurs fois bloquées par des veto

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l’ONU peine à parler d’une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois. Les quelques résolutions adoptées n’appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l’abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan - sans effet sur le terrain -, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d’otages, qui n’a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu’après la victoire de Donald Trump, les États-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

À quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu’ils avaient toujours soutenu Israël jusqu’alors sur ce dossier. (...)

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