Deux principaux opposants au président ougandais Yoweri Museveni ont été arrêtés mardi en fin d’après-midi dans la capitale, Kampala. Dans la matinée, la police avait utilisé des canons à eau alimentés avec de la peinture rose, pour disperser une manifestation. Et « pour ridiculiser l’opposition », explique un journaliste local
L’objectif des forces de l’ordre, lourdement déployées ? Eviter que la foule, rassemblée avec les principaux responsables des partis politiques devant le siège du Congrès du peuple ougandais (UPC), ne parte à l’assaut du square de la Constitution.
Certains voudraient voir ce lieu, situé au cœur de la ville, devenir l’épicentre de la contestation comme la place Tahrir en Egypte. « Museveni est du mauvais côté de l’histoire », a prophétisé Olara Otunnu, le leader de l’UPC. (...)
Depuis le mois d’avril, l’opposition multiplie les marches pour dénoncer la hausse des prix et l’incurie du gouvernement.
Elle appelle notamment les citoyens à marcher pour se rendre à leur travail en signe de protestation contre le gouvernement. Le 28 avril, pendant une manifestation, au moins cinq personnes ont trouvé la mort. Tuées à balles réelles par les forces de l’ordre. (...)
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