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cyberaction : Non à l’arrêté anti renard du Val d’Oise
Article mis en ligne le 21 novembre 2019

Une fois de plus, la préfecture cède à la pression des chasseurs qui ne voient dans le renard qu’un animal nuisible pour leur morbides activités.

Projet d’arrêté cadre n° 2019 xxx- portant autorisation de réguler par tirs de nuits les renards par les lieutenants de louveterie sur l’ensemble du Val-d’Oise (...)
Pour eux, le renard est un concurrent insupportable en ce qu’il compromet leur « gestion » de la « biodiversité ». La biodiversité selon les chasseurs consiste à relâcher chaque année des faisans et perdrix d’élevage (« petit gibier ») pour ensuite les tirer, pour leur simple plaisir.

C’est écrit noir sur blanc dans le projet d’arrêté : « CONSIDÉRANT les mesures d’introduction de petits gibiers, notamment les faisans et perdrix grises par les groupements d’intérêt cynégétique (GIC) afin de relancer le développement de ces espèces en vue d’améliorer la biodiversité dans les plaines agricoles » !

On retrouve aussi le fameux argument des maladies du renard (...)

L’autre argument avancé par la préfecture est « la présence et l’augmentation des populations de renards sur le département du Val d’Oise ». Tant mieux pour la biodiversité ! Le renard étant une espèce territoriale, il n’y aura jamais « pullulation » de renards sur un même territoire ; comme de nombreuses autre espèces, les populations de renards s’auto-régulent et adaptent leurs portées suivant la quantité de nourriture disponible. Au Luxembourg, où la chasse est interdite depuis 2015, aucune augmentation spectaculaire et problématique des renards n’a été constatée.
Enfin, il y a l’argument du renard mangeur de poules. A problème simple solution simple : poulailler bien fermé = problème réglé !

Lire aussi :

Le renard n’est plus considéré comme nuisible dans 117 communes du Doubs (...)
L’arrêté préfectoral date du 6 novembre 2019. Il dresse une liste de 117 communes dans lesquelles le renard est n’est désormais plus considéré comme "susceptible d’occasionner des dégâts", il ne fait donc plus partie de la liste des animaux nuisibles. Conséquence : sur le territoire de ces communes, le renard ne pourra plus être piégé, déterré ou détruit. Il reste en revanche chassable comme tout autre gibier pendant le période d’ouverture de la chasse,du 1er juin à fin février. Cela laisse au renard trois mois de répit total, en mars avril et mai.