
Nous ne sommes pas en mesure de confirmer ni d’infirmer qu’un vol de retour vers l’Afghanistan aura bien lieu ce mardi, mais tout est en place pour une récidive organisée, demain ou plus tard. Le ministre français de la Défense, Hervé Morin, a d’ailleurs observé dimanche, au micro de RTL, que « tous les pays européens procèdent de la même façon », ajoutant « considérer que les réfugiés afghans sont des réfugiés politiques (…) on est quand même très loin de cette réalité » et « si vous ne le faites pas en France, vous allez créer un point de fixation et un flux massif d’entrées sur le territoire national » (cf dépêche AP du 13/12/2009). Hervé Morin n’y va pas par quatre chemins, avec l’utilisation de ces poncifs.
Depuis le dernier éloignement d’Afghans à partir de la France fin octobre, la situation sécuritaire dans le pays ne s’est pas améliorée ; le seul événement notable intervenu depuis lors étant l’évacuation par l’ONU d’une partie de son personnel sur place.