
C’est lors de sa comparution jeudi devant le tribunal de grande instance de Pau que le Pakistanais, qui assure vivre à Paris depuis six ans, a présenté la fatwa qui serait à l’origine de son départ du Pakistan où il a laissé ses six enfants. Le document en langue pakistanaise, dont une traduction en français a été montrée par son avocate, accuse Mohamed Rafique d’avoir entretenu une liaison adultérine avec une femme appartenant à une famille connue du pays et décrète qu’il est « digne d’être tué ».
Une récompense de 50.000 roupies est promise à « quiconque apportera des informations » sur l’accusé. Cette somme étant portée à 100.000 roupies pour celui qui le rapportera « vivant » et 200.000 roupies s’il était ramené « mort »,...
Le substitut du procureur de Pau a fixé au 21 janvier la date d’une prochaine comparution de Mohamed Rafique, afin de laisser le temps à son avocate de préparer sa défense, et a ordonné son maintien en détention pour défaut de « garantie de représentation ».