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Vidéo. La Poste envoie la police réprimer des agents en droit de retrait
Article mis en ligne le 21 mars 2020

Depuis le début du confinement, les facteurs continuent d’exercer leur travail. Pourtant, être facteur à l’ère du coronavirus est un métier à risque ; en effet, les facteurs voient du monde, touchent le courrier, les digicodes et peuvent donc transmettre le coronavirus à toutes les personnes qu’ils livrent.

En première ligne face au virus, la seule protection auxquels les employés ont droit est un mini flacon de gel hydroalcoolique. Certains n’ont même aucune protection. (...)

Face à cette situation à risque, certains bureaux ont exercé leur droit de retrait, comme au centre de tri postal de Croissy sur Seine, dans le 78 (Yvelines). Mais dans ce centre, la direction de La Poste, bien cachée à la maison, en télétravail, a décidé d’envoyer la police pour réprimer les agents en droit de retrait. Alors que le droit de retrait est un droit inscrit dans le code du Travail et qu’il n’a jamais été aussi justifiable qu’à l’heure actuelle, les salariés qui l’exercent se voient menacés par la police.

Prenant à partie un représentant syndical, la police lui demande une attestation pour justifier sa présence sur le site. Or, la direction de la Poste a refusé de lui fournir. Etonnant ! (..)

Les patrons prendraient donc appui sur la situation pour attaquer le droit syndical et réprimer les ouvriers combatifs ? (..)

Dans un contexte où toute la population française est confinée et se voit dans l’obligation de justifier le moindre de ses déplacements, il est inacceptable que des entreprises non essentielles comme La Poste ou la SNCF continuent de fonctionner, mettant en danger des milliers de salariés. (...)

Ainsi, les agents des entreprises de transports tout comme les postiers se retrouvent au quotidien en première ligne face au virus et sont mis en danger, eux, leurs proches et les gens qu’ils croisent dans le cadre de leur travail. (...)