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Un Contre-Grenelle le 2 avril : pour l’écologie, contre le capitalisme vert
Article mis en ligne le 2 mars 2011
dernière modification le 28 février 2011

"Le troisième contre-Grenelle du 2 avril haussera encore le ton, puisque nous avons maintenant assez de recul pour être certains que nous allons vraiment dans le mur."

Un troisième contre-Grenelle est organisé le 2 avril 2011 à Vaulx-en-Velin (69) sur le thème de « décroissance ou barbarie ». Le choix de la ville la plus pauvre du département est un enjeu politique : parler d’écologie et de décroissance aux plus pauvres car ce seront aussi les premières victimes de l’effondrement environnemental, mais aussi parce que c’est auprès des plus pauvres que peuvent émerger des formes de résistance, et mieux encore la construction d’un autre monde comme l’attestent ces lieux de vie que sont les communautés Emmaus en France, le mouvement du « buen vivir » en Equateur.(...)

oui, la décroissance doit être équitable et sélective, mais nous devons avoir le courage politique d’ajouter que cette décroissance équitable et sélective doit se faire pour les riches dans un contexte global de décroissance. Ce n’est pas affaire de credo mais de réalisme et de joie de vivre.

D’un autre côté, le système a choisi l’adaptation aux conséquences de l’effondrement environnemental, plutôt que de tout faire pour combattre les effets du réchauffement. (...)

Personne ne peut plus aujourd’hui sérieusement nier l’ampleur de la crise systémique. L’humanité va connaître le plus important changement global de toute son histoire et ceci en quelques décennies. Le choix de la stratégie du chaos est ouvertement assumé par les puissances de l’argent. Elles y voient la condition pour imposer l’adaptation de la terre et de l’humanité elle-même aux besoins du productivisme et aux nécessités du capitalisme triomphant. Le capitalisme vert veut adapter la planète aux besoins du productivisme avec notamment la géo-ingéniérie. Le capitalisme vert veut aussi adapter l’humanité aux besoins du productivisme.(...)

« Pas touche à la Planète ! » « Pas touche à l’humanité ! » Sachez que face à vos visées meurtrières, nous combattrons pour défendre une « Terre-pour-l’humanité ». Oui, Gaia peut se passer de nous, mais Gaia sans nous ne nous intéresse pas. Oui, le système pourrait sans doute faire vivre quelques centaines de millions de surhommes dans un univers déprécié, mais notre rêve n’est pas celui de Mad Max. Nous assumons notre humanité comme nous assumons la fragilité de la Terre.(...)

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