
Qu’elle soit publique ou privée, la dette mène aujourd’hui notre monde à la baguette, sans d’ailleurs n’avoir jamais aucune chance d’être remboursée. Mais demande-t-elle à l’être ? Et surtout est-elle vraiment un dû ?
La dette privée résulte d’une distribution inégalitaire grandissante de l’argent . Pour faire face à ses inévitables difficultés de trésorerie, le plus grand nombre doit emprunter à cette “tranche du haut” qui continue à se sucrer allègrement.
La dette publique provient bien plus d’une baisse volontaire de la part des recettes (à coup de paquets fiscaux et autres cadeaux) que d’une hausse des dépenses (stables en pourcentage du PIB). Pour pallier ce manque-à-gagner fiscal, l’État doit emprunter… à la “tranche du haut”, qui bénéficie des cadeaux fiscaux, qui peut replacer son argent dans le circuit public moyennant taux d’intérêt juteux et garantie d’État ! (...)
En jouant du déséquilibre dans la distribution de l’argent et de leur monopole dans sa gestion, les banques ont développé sciemment le phénomène juteux du crédit. Et la plupart de ce que vous dépensez aujourd’hui, vous le leur DEVEZ. (...)
Avec l’argent et le travail , la dette est devenue le troisième outil de domination massive aux mains des oligarchies du système (appelé aussi “marchés”). (...)
Il n’y a pas 36 manières d’éradiquer le mal : il faut faire disparaître le système des dettes-racket au plus vite. Profiter de son grave état de faiblesse actuel pour le mettre hors d’état de nuire.
Les populations disposent d’une arme redoutable pour mener à bien cette indispensable révolution : cesser de payer ! Les Islandais ont montré l’exemple à deux reprises.(...)
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