
En deux jours, 919 migrants ont été secourus puis débarqués sur les côtes de la petite ville de Pozzallo. Une nouvelle illustration de la problématique des migrants et réfugiés en Méditerranée.
Neuf cent dix-neuf. C’est le nombre de migrants et réfugiés débarqués entre hier lundi et ce mardi dans la petite ville sicilienne de Pozzallo qui compte moins de 20 000 habitants. A la suite du sauvetage de deux embarcations avec près d’un millier de migrants et trente cadavres à bord, dans le canal de Sicile, entre dimanche et lundi, les hommes de la Marine militaire italienne continuent d’acheminer les migrants vers la côte. Hier, 353 d’entre eux sont arrivés à Pozzallo et ont été placés dans le centre de premier accueil de la ville portuaire avant d’être dispersés dans d’autres localités italiennes. Parmi eux, beaucoup de femmes et d’enfants et même quelques nouveau-nés.
La présence de nombreux enfants dans ces embarcations de fortune est « un phénomène nouveau », d’après Christopher Hein, le directeur de l’ONG Conseil italien pour les réfugiés. « Depuis le 1er janvier, un tiers des mineurs qui sont arrivés sur le sol italien sont accompagnés de leurs parents mais, pour la plus grande majorité, ils sont seuls », explique-t-il. (...)
Pozzallo est loin d’être la seule ville italienne submergée par l’afflux de migrants ces derniers jours. Lundi, 1170 migrants secourus pendant le week-end sont arrivés dans le port de Taranto et, ce mardi, 235 migrants sont arrivés à Palerme, à l’aube, tandis que le port de Salerno attend le débarquement de 1044 migrants dans la journée. (...)