Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
UFAL
SECURITE SOCIALE : Retour à Germinal ou aux Misérables …
Article mis en ligne le 13 octobre 2014
dernière modification le 6 octobre 2014

Malgré les coupes sombres imposées aux retraites, aux soins, aux prestations familiales, le prétendu “déficit” se creuse, et devrait s’accroître en 2015. Le “retour à l’équilibre” est à nouveau reporté à 2017. Mais qui sont donc les responsables de cette situation ?

Ils ont pour nom : Gattaz et le MEDEF qui, en licenciant et en supprimant des emplois pour défendre leurs profits, réduisent le nombre de salariés et donc les ressources de la Sécu, tout en agitant le chiffon d’un million d’emplois. Ils ont pour nom Hollande, Valls et son gouvernement, qui “baissent le coût du travail” en exonérant les patrons de 30 milliards supplémentaires de cotisations sociales chaque année, creusant d’autant le “trou” de la Sécu.

Pour compenser les cadeaux faits au patronat, ce gouvernement comme ses prédécesseurs, n’a d’autre solution que de s’en prendre aux dépenses de santé, et en particulier à l’Hôpital, aux retraites, “gelées” pour un an et demi, aux prestations familiales, une nouvelles fois “rabotées”. Au bout du compte, leur objectif, celui du pacte de responsabilité c’est la liquidation pure et simple de la Sécurité sociale. (...)

De manière générale, la crise du capitalisme pousse le patronat à rogner plus ou moins largement sur toutes les dépenses qui ne servent pas directement à accroître la rentabilité de leurs investissements. Autrement dit, il lui faut absolument transférer le poids de la crise sur les épaules des salariés, des jeunes, des retraités et des chômeurs. La dette publique qui atteint des proportions vertigineuses et alimentent les plus vives inquiétudes au sein de la population, parfaitement relayées par les médias aux ordres du système, cautionne les politiques d’austérité. Pour restaurer un certain équilibre budgétaire tout en sauvegardant les marges de profit des capitalistes, le gouvernement doit donc entreprendre la mise en pièce de tous les budgets sociaux. Tel était le but de la « réforme » des retraites, tel est le but de la « réforme » de la Sécu, et telle est la ligne générale de la politique gouvernementale.

Nous devons défendre la sécurité sociale, faire obstacle à sa privatisation et, en général, à la destruction de tous nos acquis sociaux acquis de longues luttes par nos anciens. (...)

La Sécu, les services publics, voilà autant de démonstrations concrètes et quotidiennes qu’il y a une vie possible hors du capitalisme, hors du règne des seuls intérêts privés des parasites de l’oligarchie capitaliste. Voilà autant de démonstrations tangibles que de grandes réalisations (la santé pour tous, la retraite, l’équipement du pays en services de transport et de télécommunication etc…) sont non seulement possibles hors des dogmes de la concurrence libre et non faussée, véritable table de la loi de l’Union Européenne. Mais surtout bien plus efficaces. Et c’est bien pourquoi dès leurs mises en place ces conquis sociaux ont été remis en cause par la classe capitaliste. Alors pour qu’à votre tour vous laissiez ces conquêtes et progrès sociaux à vos enfants et petits enfants, ne vous laissez pas faire … résistez !