
Le chantage du préfet BUR : une équation impossible à réaliser. Roms de la Bourse : retour à la case départ !
C’est d’une véritable perversité d’Etat dont sont victimes les ROMS de la Bourse du travail. L’odieux chantage préfectoral n’était qu’une variante du « diviser pour mieux régner » : je donne des places à une moitié si l’autre moitié s’en va. C’était une équation impossible et le préfet le savait.
Tout simplement parce qu’il n’y a aucun endroit où poser les caravanes d’une part, tous les campements étant saturés, et aussi parce que les campements sont frappés par des arrêtés d’évacuation. Ce matin encore les militants ont fait le tour des campements en vain. Ils ont constaté l’impossibilité totale de déposer des caravanes sur les campements de la Haute Borne, de Villeneuve d’Ascq et Fives.
Ce chantage est donc une pure provocation et ne vise qu’à opposer les Roms entre eux. Monsieur le Préfet serait-il à la recherche d’un incident grave ?
Dans les faits les pouvoirs publics se refusent totalement à assumer les responsabilités qui leur incombent. L’abandon absolu dans lequel sont laissés les Roms est un désastre sanitaire qui touche toutes les familles, particulièrement les nourrissons, les malades et les femmes enceintes.
Non seulement le préfet, les ministres et les élus sont totalement responsables de la situation en expulsant sans solution alternatives, mais ils sont coupables de refuser d’appliquer la loi, les directives Européennes, les conventions internationales.
Le combat pour une solution juste et digne pour ces pauvres, parias dans leur pays, parias ici, continue au nom des droits de l’homme ! Au préfet de proposer une solution globale !