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Recapitalisations : la honte !
par benevole mercredi 19 octobre 2011
Article mis en ligne le 23 octobre 2011
dernière modification le 19 octobre 2011

Recapitalisation des banques !

Voilà bien une expression à la mode dans les sphères politiques et économiques depuis que Christine Lagarde a prescrit ce remède à la crise de la dette souveraine traversée par plusieurs pays européens : Grèce, Portugal, Irlande, Espagne et Italie …pour le moment.

C’est aussi une expression commode, dans la mesure où la majorité des citoyens ne la comprennent pas ou n’en mesurent pas les conséquences. Ils ne sont pas les seuls, à en juger par le cafouillage des politiques, lesquels se réfèrent à des économistes qui n’ont jamais eu le courage de leur dire que le modèle économique dans lequel ils évoluent est structurellement voué à une mort certaine.

D’ailleurs, expliquer à la population que pour résoudre le problème de la dette des Etats, ceux-ci doivent injecter du capital dans les banques est assez surréaliste quand on sait que ce sont précisément les recapitalisations des banques par les Etats en 2008 qui ont entraîné l’actuelle crise de solvabilité de ces derniers.

Depuis plus de vingt ans, des économistes indépendants, des mouvements comme ATTAC, des personnalités en vue comme Albert Jacquard, des autodidactes comme André-Jacques Holbecq, les altermondialistes prédisent l’effondrement du système capitaliste parce qu’il porte en lui les germes de son autodestruction.

Il ne fallait pas être extraordinairement intelligent pour le comprendre, ni avoir fait de hautes études, mais seulement s’intéresser à la question. Il devenait alors évident qu’une dette qui ne cesse de monter ne pourra jamais être remboursée par une croissance qui monte et qui descend.

Et s’intéresser à la question n’était pas non plus difficile. Il suffisait de se demander pourquoi les Etats, les entreprises et les travailleurs qui produisent toutes les richesses auxquelles nous avons accès sont tous endettés à l’égard de banques qui n’en produisent aucune.

La réponse tient en deux mots : intérêts bancaires. (...)

Les dettes constituées d’intérêts bancaires ne sont pas légitimes car clairement anti-démocratiques. Que les politiques et les financiers se débrouillent entre eux sans imposer aux peuples une injuste austérité et sans provoquer une inflation catastrophique dont la conséquence serait une montée phénoménale de l’extrême pauvreté en Occident.

Les prochaines semaines seront cruciales. Il est grand temps de nous mobiliser.

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