
Démasqués tant en France qu’à l’étranger pour ce que tout ce que le célèbre discours de Grenoble a déclenché, les responsables de l’UMP, accusés de toute part de ramener la politique de la France à ce qu’elle était du temps de Pierre Laval (plus que de Pétain du reste) ont décidé de contre-attaquer....
la défense de l’UMP révèle un aveu inconscient de monstruosité. Le : "mais enfin, nous expulsons, mais non à des fins d’extermination industrielle" semble justifier aux yeux de l’UMP toutes les scènes de brutalité, de violence, de racisme d’Etat auxquelles on assiste depuis trois semaines. "On ne les tue pas, mais on peut leur taper de dessus, les déporter, les expulser, séparer des familles, ruiner des vies" ; voilà le message subliminal adressé aux citoyens de France. Comme si ne pas commettre le pire justifait l’inacceptable. Quel bel aveu...
...Le problème, c’est que tout ce qu’ils disent, promettent et font, mène le pays vers le racisme, la xénophobie, la haine, le rejet. Non seulement, ce sont des "voyous de la République" et des "délinquants constitutionnels", mais ce sont aussi, d’une certaine façon, les nouvelles représentations du visage ordinaire de la banalité du mal. Ces gens-là ne vont pas nécessairement jusqu’au pire, c’est vrai ; parfois ils savent s’arrêter juste avant : quelque part entre le fétide et l’immonde...