
...“Toutes les crises importantes, quand elles créent du chômage, aboutissent à une valorisation de l’offre de services sexuels, observe Mark Lévine. C’est en quelque sorte une façon de mettre du beurre dans les épinards. Cela dit, ce n’est pas seulement venu de la situation économique, mais aussi du fait qu’à partir de la fin des années 1980 la prostitution n’a plus été autant réprimée, la législation a changé et les barrières morales sont tombées.” A cette époque, selon les spécialistes, la prostitution a pu apparaître à certaines personnes comme une bouée de sauvetage, une façon de survivre au milieu du chaos économique d’alors. Mais, aujourd’hui, les choses ont changé. Le commerce du sexe est entré dans les mœurs et il n’y a plus besoin d’une crise grave pour pousser les personnes sur le trottoir. L’élément déclencheur n’est plus la misère, mais une simple baisse de revenus, voire un ralentissement de leur croissance. Puisqu’il est hors de question de restreindre sa consommation, il faut bien trouver un moyen d’équilibrer le budget…..
...Dans certains milieux, le recours à des prostituées est devenu une composante obligée de la consommation ostentatoire que l’on se doit d’afficher....