
Le deuxième débat de la primaire a été largement consacré aux réponses sociales à la crise, avant d’évoquer la sécurité, l’immigration et les affaires qui touchent les proches de Nicolas Sarkozy. Les six candidats ont évité les attaques frontales, tout en appuyant certaines divergences de fond.
À un moment où les attaques à l’encontre des droits des étrangers sont constantes, où des enfants sont placés en rétention et où des personnes, notamment les Roms, sont stigmatisées en fonction de leurs origines, les candidats aux primaires socialistes ne considèrent pas ce thème comme une priorité. Aucun d’entre eux ne l’a jugé suffisamment rentable électoralement pour le porter en début d’émission. Au contraire, comme embarrassés, ils l’ont expédié en quelques minutes à la fin. Surtout, sur le fond, ils ont défendu des positions, dans la lignée de ce qu’ils ont fait à propos de la sécurité, proches de celles adoptées par la droite. Interrogés sur la régularisation des sans-papiers, tous ont retenu l’idée d’une politique au cas par cas, par critères, pas si éloignée de celle que pratique le gouvernement actuel. (...) Wikio