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Futura-Sciences
Pour rester zen, mangez du poisson
Article mis en ligne le 28 décembre 2017
dernière modification le 27 décembre 2017

Manger du poisson, c’est bon pour la santé. Voilà qui se dit. Et selon une petite étude coordonnée par un chercheur français, consommer du poisson et les oméga-3 qu’il contient limiterait l’agressivité.

(...) Des oméga-3 pour lutter contre l’agressivité
Pendant six semaines, un groupe prenait des capsules d’oméga-3 et un autre un placebo. Les chercheurs ont par ailleurs pris en compte la part d’aliments riches en oméga-3 (poissons, fruits à coque et huile de colza ou de noix) dans le régime habituel des participants. Tous ont répondu, au début et à la fin, à un questionnaire sur l’agressivité. Et les résultats ont confirmé une diminution de l’agressivité des personnes ayant bénéficié des oméga-3. (...)

La consommation de poissons resterait bénéfique malgré la contamination
Bien que certaines espèces de poissons soient probablement contaminées par le mercure et d’autres toxines, les bénéfices de la consommation des produits de la mer continuent à surpasser les risques, a indiqué un groupe de scientifiques à la rencontre annuelle de l’American Association for the Advancement of Science.

Phil Davidson, de la Medical School de l’Université de Rochester, a présenté, à cette occasion, les résultats d’une étude unique portant sur plus de 700 enfants vivant aux îles Seychelles, sur une période de 10 ans. Les mères des enfants consommaient en moyenne du poisson 12 fois par semaine, soit 10 fois la moyenne des habitants des États-Unis. Les poissons contenaient de hauts niveaux de méthylmercure.

Les tests cognitifs sur les enfants, conduits à de multiples reprises, n’ont pas permis de déceler de défauts cognitifs ou d’autres maladies normalement attribuées à l’absorption de mercure. « Les résultats sont très intéressants », note Michael T. Morrissey, de l’Oregon State University’s Seafood Laboratory (Astoria, Etats-Unis). « Y aurait-il quelque chose de profitable dans la consommation de poissons qui annulerait tout effet adverse du mercure ? » s’interroge-t-il. « Les études existantes suggèrent que les produits de la mer jouent un rôle dans la réduction des maladies neurodégénératives et des maladies coronariennes » indique-t-il. « Les recherches récentes confirment le rôle de la consommation de ces produits dans l’évolution du cerveau et la santé mentale », confirme Michael Crawford, de l’Institute of Brain Chemistry and Human Nutrition à la Metropolitan University (Londres).

« La prudence est cependant recommandée pour certains produits de la mer » indique Morrissey. (..)