Le pays, frontalier entre autres du Mali et du Niger, est confronté à des attaques djihadistes qui ont fait environ 750 morts et 560 000 déplacés depuis 2015.
(...)« Les victimes sont essentiellement des élèves [d’un collège] qui regagnaient leur localité d’études après avoir passé les fêtes de fin d’année en famille », a expliqué une autre source sécuritaire, confirmant le « bilan provisoire ». (...)
Cette nouvelle tuerie de civils survient onze jours après le massacre d’Arbinda, dans le nord du pays, la veille de Noël. Trente-cinq personnes, dont 31 femmes, avaient été tuées, ainsi que sept militaires.
Les Burkinabè avaient suivi 48 heures de deuil national en hommage aux victimes de cette attaque, la plus meurtrière qu’a connue le pays depuis le début des violences djihadistes il y a cinq ans. (...)
Dans un communiqué, samedi, l’état-major général des armées burkinabé a par ailleurs fait cas d’une attaque contre une unité de gendarmerie à Inata, dans le nord du pays, survenue « vendredi 3 janvier, vers 5 heures du matin ». (...)