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Rue89 Bordeaux
Pierre Hurmic, candidat de l’urgence climatique à la mairie de Bordeaux
Article mis en ligne le 27 septembre 2019

Élu pour la première fois au conseil municipal de Bordeaux en 1995, comme Alain Juppé, Pierre Hurmic a officialisé ce jeudi sa candidature à la mairie de Bordeaux. L’avocat écologiste va désormais devoir rassembler largement s’il veut faire basculer la ville à gauche pour la première fois depuis la guerre.

Déclarer Bordeaux en « état d’urgence climatique » comme l’ont fait d’autres grandes villes, comme Bruxelles, décliné en 6 priorités (lire ci-contre) : ce serait la première décision de Pierre Hurmic (EELV) s’il est élu au Palais Rohan en mars 2020. (...)

L’avocat de métier – il défend par exemple les opposants à la LGV Bordeaux-Toulouse – a donc officialisé ce jeudi sa candidature. Celle-ci ne faisait guère de doute, après le résultat des élections européennes (la liste de Yannick Jadot a obtenu 21,59% des voix à Bordeaux), puis le lancement d’un appel à se mobiliser pour les municipales. Pierre Hurmic s’est d’abord employé à serrer les rangs : (...)

le prochain étage de la fusée consistera à rassembler autour des écolos, et de sa personne – élu au conseil municipal depuis 1995, il estime avoir assez de légitimité et d’expérience pour prétendre au poste de maire : (...)

Afin d’élargir le cercle, les écologistes participeront ce samedi à une « fabrique de l’alternance », destinée à mobiliser les Bordelais autour de débats thématiques (logement, transports…). L’initiative, qui s’était mise en marche après les élections européennes, émane d’une coordination de tous les partis de gauche (PS, PC, Génération.s, Place Publique…), sauf la France insoumise.
Alliance…

Une partie de la base bordelaise de ce mouvement penche pourtant pour une alliance, en particulier avec les écologistes. Mais ses leaders locaux, à commencer par le député Loïc Prud’homme, refusent de s’associer à des membres du Parti socialiste qui ont, entre autres reproches, soutenu la déchéance de nationalité sous le quinquennat Hollande, ou défendent la cogestion métropolitaine.

Pierre Hurmic, au contraire ne veut pas fermer la porte « à des personnalités qui n’ont pas démérité, telles Emmanuelle Ajon et Matthieu Rouveyre », tous deux conseillers municipaux socialistes, vice-présidents du département de la Gironde… et signataires de l’Appel de Bordeaux.