
Bobigny, Créteil, Paris, Lyon, Marseille, etc. La liste des préfectures régulièrement épinglées dans les rapports des associations de soutien aux étrangers reste immuable ! Preuve qu’il manque à l’évidence une réelle volonté politique pour que cela change.
Car les faits sont connus :
des jours et des nuits d’attente sur les trottoirs pour les étrangers ;
des quotas journaliers ridicules en regard du nombre de demandeurs ;
des abus de pouvoirs ;
des trafics de places illégaux et injustes, etc.
Le 30 mars, à Marseille, huit usagers ont saisis le tribunal administratif face à l’impossibilité d’accéder aux guichets pendant les heures d’ouverture.
29 condamnations des préfets de Paris et du Val-de-Marne pour « violation du droit d’asile » ont été prononcées. (...)
Les délais d’examen des demandes d’asile, par exemple, sont censés être de trois mois. Dans la pratique, le demandeur attend souvent de quinze à vingt mois, sans pouvoir travailler ! Pour un renouvellement de titre de séjour, il n’est pas rare de devoir revenir un dizaine de fois à la préfecture !
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