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Chroniques du Yeti
Marine Le Pen frappée par le syndrome Chantal Goya
Article mis en ligne le 25 février 2012

Oh bien sûr, les éditorialistes du microcosme tentèrent d’éteindre l’incendie. En appelèrent au match nul, non pour rehausser l’image ternie de la fille de son père, mais pour essayer d’associer à cette étonnante débâcle son adversaire du soir. Tout à fait dans leur rôle de protection du “couple convenable” élu par les sondages.

Oh bien sûr encore, les commentaires pullulèrent avec la frénésie primaire de ceux pour qui la réalité se limite aux ersatz sans nuances de ce qu’ils voudraient qu’elle soit.

Il n’empêche que cette émission assez choc pourrait bien avoir marqué les esprits plus profondément que ne le pensent ou ne ne le souhaitent les chroniqueurs mondains et les discutailleurs de comptoir.

Trop tôt pour mesurer encore l’impact de la déconfiture subie par Marine Le Pen devant Jean-Luc Mélenchon ce soir-là. La multiplication des chaînes depuis l’ère des Patrick Sabatier en dilue le retentissement. Mais il ne faudrait pas trop que les camouflets se reproduisent si l’ingénue ne veut pas se retrouver dans la posture précaire de sa cousine Bécassine.

D’autant que, n’en déplaise à nos feuilletonistes, l’attaque de Jean-Luc Mélenchon s’appuyait sur des arguments sensibles aux milieux populaires, comme ce “salaire parental” des femmes au foyer, fixé par Marine Le Pen en-dessous du seuil de pauvreté et de ce que la plupart d’entre elles touchaient déjà en matière de RSA ! (...)

Ebuzzing