Le 18 octobre, J. participe à une action de blocage des voies à la gare Lille-Flandres, organisée en assemblée générale par des syndiqués et non syndiqués, elle vise à bloquer l’économie comme toute les actions de blocage faites à ce moment là.
Le lendemain, J. est arrêté après une des grandes manifestations contre la réforme des retraites, il va faire 44h de garde à vue, sera déferé au tribunal et il est convoqué le 8 février pour entrave à la circulation ferroviaire.
En plus des peines de justice possible, la S.N.C.F y ajoute 45000 euros de dommages et intérêts.
Le 8 février, un rassemblement de soutien de 200 personnes eut lieu, le procès fût reporté le 6 septembre en raison d’une grève des magistrats.
Une dizaines d’organisations, syndicales essentiellement, se sont cotisées pour payer les frais d’avocat.
(...)Une manifestation est organisée au départ de la direction régionale de la S.N.C.F jusqu’au tribunal de grande instance de Lille, départ 10h30.
Un repas de soutien (sandwichs et boissons) sera mis en place devant le tribunal, l’argent ira directement au CRRIMMS pour financer les frais de justice, les possibles amendes et l’organisation dans le cadre de ce procès et d’autres procès semblables qui pourront se produire à l’avenir.
Ensuite, à partir de 13h30 commencera le rassemblement jusqu’à la sortie du camarade. (...)
Le CRRIMMS c’est de s’organiser …
Le CRRIMMS dénonce la criminalisation des mouvements sociaux par l’arrestation d’un individu participant à une action. Ainsi l’Etat essaie de nous diviser en nous plaçant un par un devant la justice, nous bâillonnant soit par la peur de l’arrestation soit par les sanctions judiciaires.(...) Wikio