
La sauvegarde de la « maison commune », comme le pape François appelle la Terre, est devenue un enjeu pour les croyants et les responsables des principales religions mondiales. À l’occasion de la COP 21, ils le font savoir et prennent position.
Ils sont chrétiens, musulmans, juifs, hindouistes, bouddhistes, Européens, Philippins, Indiens, Sud-Africains… À la veille de la COP 21, ils ont réuni 1.780.528 signatures pour un accord ambitieux et juste pour le climat, qu’ils vont remettre à François Hollande. Mais que vient faire la foi dans cette histoire de climat ? (...)
« L’intérêt général des États additionnés ne fait pas le bien commun. Ce qui fait l’universalité du message religieux, c’est que ni les chrétiens, ni les musulmans, ni les juifs… n’ont d’intérêt étatique à défendre » (...)
Certains admettent avec honnêteté un « retard » des religions sur ces questions, mais tous se trouvent aujourd’hui dans la même dynamique. (...)
La question climatique est prise de plus en plus au sérieux aux sein des instances religieuses. La plupart des représentants religieux avaient d’ailleurs décidé de participer à la grande marche pour le climat du 29 novembre à Paris, qui a finalement été annulée, et se sont engagés au sein de la Coalition climat 21. (...)
Au-delà des outils politiques, techniques et juridiques, au-delà même de leurs ressources propres, la parole de ces religions unies veut amener de l’humanité et de la solidarité dans le débat sur la crise climatique afin de protéger ce que le pape François a appelé « la maison commune ».