
(...) Sans attendre la chute officielle de Tripoli, les Italiens de la compagnie ENI sont revenus sur les installations pétrolières de l’est de la Libye. Les Italiens, premiers producteurs étrangers de pétrole en Libye avant l’insurrection de février entendent bien le rester après. Et ils ne sont pas seuls à mettre leurs espoirs dans ce pays qui détient les plus importantes réserves d’afrique avec plus de 44 milliards de barils.
Les spécialistes s’accordent à penser que les Italiens et le français Total vont profiter du soutien appuyé de leur gouvernement aux insurgés. Mais la compagnie britannique BP a aussi annoncé qu’elle allait reprendre dès que possible ses opérations d’exploration pétrolière. On s’attend aussi à l’arrivée de nouveaux acteurs sur le terrain comme le Qatar qui a apporté son appui militaire aux rebelles.
La société suisse de négoce pétrolier Vitol devrait également renforcer sa présence. L’anglo-néerlandais Shell, l’autrichien OMV ou l’américain Conocophilips sont également attendus. Y aura-t-il de la place pour tout le monde ? La Libye qui exportait 1,5 millions de barils par jour avant les troubles est considérée comme sous-exploitée par rapport à ses ressources.
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