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Le regard de Marcel Rufo et Philippe Jeammet sur les nouveaux adolescents
Article mis en ligne le 8 octobre 2013

Bordeaux a désormais une maison des adolescents. Cofinancée par la mairie de Bordeaux, le Conseil général et l’Agence régionale de santé, elle a été inaugurée ce lundi 7 octobre à 11 heures. Le soir, la Ville a organisé un débat sur les nouveaux adolescents avec deux psychiatres très réputés au niveau national, Marcel Rufo et Philippe Jeammet. "Il y a 57 000 jeunes à Bordeaux", a rappelé en introduction le maire, Alain Juppé. Un débat, qui a attiré les foules. L’athénée municipal, qui a une capacité de 500 places, était pleine à craquer.

Dès le début du débat, les 500 personnes ont été subjuguées par le talent d’orateur de Marcel Rufo. Pédopsychiatre expérimenté, directeur médical de l’espace méditerranéen de l’adolescence à Marseille, qui a ouvert ses portes à l’été 2012, directeur de la première maison des adolescents en France, à Paris, il raconte des histoires difficiles avec humour pour dédramatiser ces sujets sensibles et mieux faire passer ses messages. Avec Philippe Jeammet, professeur émérite de psychiatrie de l’enfant, président de l’école des parents et des éducateurs d’Île de France, ils ont tordu le coup à un certain nombre d’idées reçues. "Sur 600 000 ados, il n’y en a que 10 à 15% qui vont mal. Ce n’est pas plus qu’avant contrairement ce que l’on entend. Le nombre de suicides a baissé", a souligné Philippe Jeammet. De même, Internet, les réseaux sociaux sont-ils néfastes pour eux ? "Non, tout dépend de l’utilisation que l’on en fait. Nous avons besoin d’un miroir. Sur Internet, ils en ont un. Et, quand il crée quelque chose sur la toile, cela les valorise", analyse-t-il. Selon lui, le vrai problème est l’image négative d’eux-mêmes que leur renvoie les gens qui en ont la charge, à savoir les parents et les professeurs... (...)