
Le réchauffement climatique va modifier la disponibilité de l’eau sur Terre. Or, que les centrales thermiques soient nucléaires ou se nourrissent d’énergies fossiles, il faut de l’eau pour produire de l’électricité et il en faut d’autant plus pour faire fonctionner les barrages. Il va donc falloir s’adapter dans quelques décennies pour faire face à une réduction de l’énergie disponible.
L’énergie – et la technologie permettant de la maîtriser – a largement façonné la civilisation moderne depuis deux siècles. Cependant, si nous voulons conserver les acquis positifs de cette civilisation et limiter le réchauffement climatique, il va falloir se passer des énergies fossiles. L’Homme espère pouvoir les remplacer dans quelques décennies par des énergies renouvelables, comme le solaire et l’éolien. En ce qui concerne l’énergie nucléaire, la fusion contrôlée fait rêver mais, pour le moment, il ne s’agit encore que d’un rêve justement. L’énergie de la fission, quant à elle, sera encore utilisée pendant un certain temps pour rester dans les objectifs de la COP 21.
L’avenir ne semble guère reluisant même si certains, comme Peter Diamandis, espèrent que d’ici la moitié du XXIe siècle des percées technologiques puissent nous conduire à un monde d’abondance. En attendant, un groupe de chercheurs vient de publier un article dans le journal Nature Climate Change qui incite un peu plus au pessimisme ou, pour le moins, qui précise un autre défi à relever. (...)