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Le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes,...
Article mis en ligne le 9 juillet 2016

Le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, où se tient ce week-end un rassemblement festif d’opposants, repose sur l’espoir que le trafic aérien croîtra sans limites. Mais rien n’est moins sûr. Entre dégâts écologiques et subventions cachées, le low-cost pourrait avoir son avenir derrière lui.

Si la science économique a pu démontrer une chose, c’est sa totale incapacité à prévoir l’avenir. Et pourtant. «  Malgré la crise économique actuelle, le transport aérien devrait augmenter d’environ 5 % par an jusqu’en 2030  », avance la Commission européenne sur son site internet. Principal moteur de l’envolée annoncée, le succès des compagnies low-cost. Les chiffres de la décennie passée ont en effet de quoi rendre le secteur optimiste. En 2015, Ryanair a vu son nombre de passagers augmenter de 17 %. Sa concurrente EasyJet, de 6,9 %. Et ce ne serait que le début.

Comment arriver à une telle affirmation  ? «  D’après les statistiques, 1 point de croissance du PIB mondial représente 1,5 point de hausse du trafic aérien. Les prévisions les plus basses tablant sur une croissance de l’économie mondiale de 3 % par an, le trafic aérien devrait bien encore doubler sur les quinze prochaines années  », calculait le journal Les Échos en 2013. (...)