
(...) Dans le domaine économique et financier, les menaces qui pèsent sur les peuples européens s’aggravent à cause des plans d’austérité imposés par les gouvernements, alliés comme cul et chemise des marchés financiers. Les principaux opérateurs sur les marchés financiers sont les banques et les autres institutions financières. Elles ont réussi le tour de force de faire endosser leurs dettes ou leurs créances pourries par les États, qui se retrouvent, les uns après les autres, endettés jusqu’au cou. Les idéologues bien-pensants, discrédités par la crise que leurs préconisations avaient provoquée, reprennent du poil de la bête et dénoncent à qui mieux mieux le risque de défaut de la dette souveraine, et font semblant de s’affoler devant la perspective de restructurer ou d’annuler les dettes publiques. Ils vont même encore plus loin en poussant les gouvernements à profiter de la crise pour faire mettre en œuvre toutes les « réformes structurelles « qui n’ont pas été encore réalisées, entendez la mise en lambeaux des derniers villages gaulois de la protection sociale et des services publics, notamment dans les collectivités locales.
Ces plans d’austérité ainsi que la restriction des droits sociaux, comme le droit à la santé ou à la retraite, vont aggraver le mal au lieu de le soigner, puisqu’ils vont faire entrer les économies dans un cercle vicieux (...)
ce qui est malsain, ce n’est pas le crédit et la création monétaire et donc qu’il y ait des dettes, c’est le fait que la liquidité constituée par les dépôts à vue soit confondue avec de l’épargne longue ou serve de caution pour effectuer en toute impunité des placements spéculatifs.