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Le collectif « Pour que personne ne dorme à la rue » appelle à la mobilisation
Article mis en ligne le 4 novembre 2015

Alors que l’accueil des réfugiés cristallise de nombreuses interrogations, le collectif « Pour que personne ne dorme à la rue » fait entendre sa voix et s’élève contre les méthodes de certaines municipalités, tout en sollicitant une rencontre avec le préfet pour organiser au mieux cet accueil.

Le collectif « Pour que personne ne dorme à la rue » est composé dans la Loire d’une vingtaine d’associations qui travaillent dans l’accueil et la solidarité autour des migrants, et soutenu par une quarantaine d’associations syndicales, partis politiques, institutions religieuses, etc. « Le collectif est engagé dans l’accueil des migrants au quotidien, et accompagne actuellement une centaine de familles avec des enfants scolarisés, ainsi qu’une vingtaine de jeunes isolés, souligne Jean-François Peyrard, représentant du collectif. La plupart du temps, ce sont des associations très locales qui se créent autour d’une école ou d’un quartier pour aider une famille en particulier. »

Récemment, les membres du collectif ont souhaité dénoncer les méthodes du maire de Roanne, Yves Nicolin, qui a suspendu la convention qui permettait au Réseau éducation sans frontière (RESF) de dispenser des cours de français dans des locaux municipaux, et fait appliqué cette décision par la police municipale. « Yves Nicolin s’était déjà illustré en exprimant très rapidement son sentiment à propos des migrants en septembre, se souvient Jean-François Peyrard. Les paroles laissent des traces, mais au moins elles permettent de clarifier les choses. Mais là on est face à un acte posé, de la part d’un maire qui ne souhaite plus que l’association, pourtant présente depuis des années, utilise une salle municipale pour des cours de français. On veut exprimer tout notre soutien à cette association qui recherche des locaux aujourd’hui. » (...)