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Le Dr Shapiro, conseiller du FMI, annonce une débâcle bancaire dans deux ou trois semaines
Article mis en ligne le 8 octobre 2011

les termes employés par le conseiller du FMI définissent sans détours possibles la gravité de la situation. A la question du journaliste lui demandant ce qu’il pourrait se passer si les politiques européens tardaient trop à prendre des mesures au sujet de la crise, le Dr robert Shapiro a répondu ce qui suit :
« S’ils ne peuvent pas répondre de manière crédible (face de la crise), je pense que dans deux ou trois semaines nous assisterons à la débâcle des dettes souveraines qui entraînera une débâcle du système bancaire européen. Je ne parle pas simplement d’une banque belge relativement petite, mais je parle des plus grandes banques du monde, des plus grandes banques en Allemagne, des plus grandes banques en France, qui impacteront les banques au Royaume-Uni. Cela s’étendra partout car le système financier est très interconnecté. Toutes ces banques sont des contreparties pour toutes les banques importantes des USA, du Royaume-Uni et du monde entier. Ce pourrait être une crise, de mon point de vue, plus importante que la crise de 2008…

(...) Le FMI sait que la situation contient tous les éléments pour un drame, mais il n’a pas une idée précise de l’ampleur des dégâts potentiels. Le directeur de l’AMF, Jean-Pierre Jouyet, se plaignait récemment du manque de transparence des transactions financières, en particulier sur les produits dérivés, ce qui nous conduit au dernier point.
Le conseiller du FMI aborde le problème des produits dérivés de gré à gré, comme les CDS. On sait le thème ultrasensible. Aucune banque ne veut communiquer sur le sujet. Les CDS sont des sortes d’assurances émises par les banques qui permettent de se couvrir sur un risque, comme dans le cas d’une dette souveraine. Mais là où le jeu devient fou, c’est que ce mécanisme ne repose sur rien. C’est un pari que prend l’émetteur. Et, manifestement, les banques ont fait le mauvais pari de vendre ce genre de produits en quantité. Combien ? Personne ne sait. Les bilans des banques ne sont pas explicites à ce sujet. On parle souvent de hors bilan pour ce genre d’activités. (...)

D’après Robert Shapiro, nous n’en avons plus que pour deux à trois semaines avant le tsunami financier….si personne ne réagit. En clair, les mots de nos politiques ne suffisent plus, il faut passer aux actes.
Tempus fugit...

(...) Wikio