
(...) Sankara, qui était militaire, arriva au pouvoir par un coup d’état, mais à la différence d’autres présidents qui arrivèrent au pouvoir de cette façon, il a toujours su mettre en avant le bien être du peuple du Burkina Faso. Il nationalisa les terres les répartissant entre les paysans, nationalisa les minéraux, lança des campagnes d’immunisation et d’alphabétisation, interdit les excisions et défendit par tout les moyens possibles les droits et l’égalité pour la femme ...et a affronté la dictature de la dette.
En Juin 1987 il prononça un discours devant d’autres leaders africains lors de la conférence de l’Union Africaine , dans lequel il appelle au rejet de la dette, à son non paiement pour avoir été une dette imposée, injuste et illégitime. Plusieurs mois après, il fut assassiné.
Aujourd’hui, 25 ans plus tard, son discours demeure d’actualité, non seulement pour les peuples Africains mais également en Europe, Asie et Amérique Latine.
Aujourd’hui nous lançons une campagne sur Twitter et d’autres réseaux sociaux pour revendiquer la figure de Thomas Sankara et le droit des peuples à dire NON à la dette (...)