
Le droit à la sûreté est inscrit dans l’article 2 dans la déclaration des droits de l’homme de 1789 :
« Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression. »
La sûreté peut se définir comme la garantie dont dispose chaque personne contre l’arbitraire : une arrestation préventive, un emprisonnement pour délit d’opinion.
La sécurité des personnes correspond à la protection contre toute agression possible : vol, agression physique.
Souvent les deux notions sont confondues, mais qu’importe, l’usage a fait évoluer le sens des mots.
Ceci étant dit, il est important de protéger les personnes contre des agressions possibles, physiques ou morales et important aussi que l’arbitraire ne puisse pas être utilisé par les pouvoirs publics.
Malheureusement, bien souvent les politiques justifient l’utilisation de mesures d’exception pour la défense des personnes.
C’est ce qui se passe actuellement par rapport aux risques d’attentats.
Les militants des droits de l’homme peuvent comprendre que pour des raisons de sécurité, évidentes, il y ait des contrôles de bagages dans des gares et que des militaires et policiers patrouillent.
Par contre ce qui est et serait intolérable c’est que des contrôles au faciès soient organisés.
LA SECURITE DES PERSONNES DOIT ETRE ASSUREE (...)