
Cette année encore, profitant d’un relâchement de la surveillance des frontières la veille de l’aid El Fitr célébrant la fin du ramadan, quelque 300 clandestins africains ont tenté un passage en force contre le mur de protection de la ville de Melilla, enclave espagnole en terre marocaine, rapporte le site Maghreb Emergent
« Une centaine de ces migrants clandestins, des Subsahariens, auraient réussi à franchir ce mur de six mètres, hypersurveillé, déclenchant du coup une alerte maximale sur les enclaves espagnoles, Melilla et Ceuta », rapporte le site maghrébin.
La petite cité représente un verrou pour les migrants africains qui espèrent, via son territoire, accéder à "l’eldorado européen".
Malgré sa réputation de rideau de fer infranchissable, elle est le théâtre permanant de tentatives de passages de clandestins originaires du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne. (...)
Cette citadelle a été financée par l’Union européenne. Le tout est sévèrement contrôlé par un système électronique de détection.
"Séquelle" de la reconquête des rois catholiques sur les Maures, Melilla et sa jumelle Ceuta sont sous souveraineté espagnole depuis 500 ans. Le statut de ces deux villes devenues autonomes est l’objet d’un désaccord permanent entre Madrid et Rabat. (...)