
Le Fonds monétaire international (FMI) et l’Union européenne (UE) ont demandé hier au gouvernement grec davantage d’efforts de privatisation pour maintenir le pays à flots, et ce neuf mois après avoir consenti à un prêt de 110 milliards d’euros pour sauver les finances grecques gangrénées. Une demande « inacceptable » pour le gouvernement grec.
“Nous sommes dans le besoin, mais nous avons aussi des limites. Nous ne négocierons les limites de notre dignité avec personne”, a déclaré dans un communiqué ce samedi George Petalotis, porte-parole du gouvernement grec. Et de poursuivre : “la conduite des représentants de l’UE, du FMI, et de la banque centrale européenne a été inacceptable .”(...)
La presse a elle aussi vivement réagi. Ainsi, on peut lire ce samedi en une du quotidien pro-gouvernemental Ta Nea : “ Les boss sont devenus fous”. Le quotidien ajoute également que “beaucoup de choses vont se décider dans les prochains 45 jours.” Car mars sera décisif pour Athènes : elle recevra la quatrième tranche du prêt (15 milliards d’euros), et un sommet européen déterminera si le pays peut obtenir un rééchelonnement de ses remboursements.(...)
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