
Après la suppression de 30 milliards de cotisations patronales remplacées par la TVA antisociale, Sarkozy propose cette fois d’alléger les cotisations dites « salariales » pour les salariés gagnant de 1200 à 1400 € par mois.
Cette mesure serait financée par la disparition de la « prime pour l’emploi ». Il s’agit une nouvelle fois d’opposer les salariés entre eux en donnant aux uns ce que l’on prend aux autres, et en tentant d’opposer la France qui travaille à celle de « l’assistanat ». Dans la même veine, le « candidat du peuple » y ajoute l’obligation pour les bénéficiaires du RSA d’effectuer 7 heures de travaux obligatoires gratuits. Mais au delà de ce populisme nauséabond, Sarkozy franchit un nouveau pas dans la destruction de la sécurité sociale qui garantit à tous des droits essentiels.
Ce qui sera « gagné » par certains par la hausse apparente de leur salaire « net » sera perdu par tous car ce sont ces cotisations qui financent la Sécu et nos droits à la retraite. Or, avec les mesures annoncées par Sarkozy, ce sont des impôts payés essentiellement par les salariés qui sont censés compenser la diminution des cotisations sociales….si dans l’intervalle ces impôts ne servent pas à faire la guerre, ou payer aux banques les intérêts de la dette !
Les propositions de Sarkozy n’ont qu’un but : la disparition de la sécurité sociale au profit d’une assistance minimum pour les plus pauvres et du développement des assurances pour ceux qui auront les moyens de les payer. (...)