Même en dormant, l’argent peut contribuer à la dégradation de l’environnement en cautionnant des activités polluantes ou socialement inacceptables. En tant que consomm’acteur, il est donc important de choisir avec lucidité ceux qui gèrent nos économies, et de les surveiller.
Dans son livre Que font-ils de notre argent ?, Stanislas Dupré, le directeur général d’Utopies, explique comment notre épargne ou nos investissements peuvent indirectement cautionner la pollution de la planète.
Des banques de plus en plus critiquées pour leurs investissements (...)
(....) Proposés par plusieurs banques et sociétés financières, les fonds " vertueux " ou " investissements socialement responsable (ISR) " vont exclure de leurs actifs des secteurs d’activité contraires à certains principes, comme l’industrie de l’armement, l’alcool ou le nucléaire. Certaines banques décident ainsi de ne pas prêter à des États qui nient allègrement les droits humains. Enfin, les produits ISR les plus nombreux tentent d’inciter les entreprises à respecter les normes internationales, voire à adopter de bonnes pratiques sociales et environnementales.
Toutefois, ces ISR font également l’objet de critiques. Comment garantir que l’argent placé est véritablement utilisé selon ces critères ? Malgré la mise en place de labels tel que celui de Novethic (portail d’informations spécialisé dans le développement durable), il existe peu de moyens de s’assurer de l’impact écologique et social de ces investissements. Souvent, les déclarations RSE des entreprises suffisent et les enquêtes restent exceptionnelles. (...)
