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le parisien
L’appel à l’aide des rescapés de Pantin
30 septembre 2011
Article mis en ligne le 1er octobre 2011

Hier, comme lui, quinze jeunes Tunisiens rescapés de l’incendie du squat de Pantin qui a fait mercredi six morts ont passé leur après-midi devant l’hôtel de ville à attendre une hypothétique aide de la France.
Trois autres jeunes, blessés lors de l’incendie, sont toujours hospitalisés.

En fin de journée, à l’issue de plusieurs rendez-vous avec le cabinet du maire et les services sociaux, un hébergement d’urgence leur a été proposé jusqu’à lundi matin. La municipalité a également décidé de leur octroyer une aide financière de 100 €. Tous ont par ailleurs été examinés et, si besoin, soignés par les médecins du centre municipal de santé. « Un minimum » aux yeux des rares bénévoles venus les soutenir hier dans leurs démarches.

« Ils ont un lit pour quatre nuits et 100 €, résume, amère, Guylaine, une habitante de Pantin. Mais après ? Où iront-ils lundi ? Est-ce qu’on ne va pas les renvoyer chez eux ? »

(...)Hier, comme lui, quinze jeunes Tunisiens rescapés de l’incendie du squat de Pantin qui a fait mercredi six morts ont passé leur après-midi devant l’hôtel de ville à attendre une hypothétique aide de la France.
Trois autres jeunes, blessés lors de l’incendie, sont toujours hospitalisés.

En fin de journée, à l’issue de plusieurs rendez-vous avec le cabinet du maire et les services sociaux, un hébergement d’urgence leur a été proposé jusqu’à lundi matin. La municipalité a également décidé de leur octroyer une aide financière de 100 €. Tous ont par ailleurs été examinés et, si besoin, soignés par les médecins du centre municipal de santé. « Un minimum » aux yeux des rares bénévoles venus les soutenir hier dans leurs démarches.

« Ils ont un lit pour quatre nuits et 100 €, résume, amère, Guylaine, une habitante de Pantin. Mais après ? Où iront-ils lundi ? Est-ce qu’on ne va pas les renvoyer chez eux ? » (...)

Hier, la municipalité et le consulat de Tunisie ont rencontré à la mairie les seize rescapés. Le consul s’est engagé à leur fournir au plus vite un passeport. Un cadeau empoisonné aux yeux des associations. « Le consul leur a conseillé de se rendre en préfecture avec ce passeport pour faire une demande de titre de séjour. Mais comme ils sont tous clandestins, ils risquent de se faire arrêter en y allant »
(...) Wikio