Birgitta Jonsdottir, déjà interviewée par Bertrand Téchené – ainsi qu’on peut le voir dans le dossier islandais de Paris s’éveille, ou sur la page facebook Icelandic Revolution Project – salue ici la révolution espagnole. Elle se félicite de ce que le mouvement puisse ainsi passer de pays en pays – alors que, confesse-t-elle, les islandais sont « fatigués ».
Fatigués ou pas le combat continue. Rappelons ce que nous disait son camarade Toti : le gouvernement passera l’été… Pas plus. Le projet de banque du peuple avance, et le système financier pourrait bien en être pulvérisé. Le processus constitutionnel aura suspendu les débats – en naîtront peut-être certains acquis, comme la sanctuarisation des ressources naturelles –, puis il faudra bien aller au-delà. Les deux ont raison. Les islandais sont « fatigués » et ne savent plus très bien où ils vont. Mais les débats sont loins d’être tranchés… (...)
La bataille est difficile, comme les tunisiens expulsés de la rue Botzaris, à Paris, en ont fait ces derniers jours l’amère expérience. Ce n’est qu’un début, le combat continue.