
Des milliers de boat people tunisiens débarqués sur les côtes italiennes depuis début 2011 ont été enfermés dans des centres de rétention. A Rome, ils sont une centaine à attendre dans l’angoisse de connaître leur sort.
Des grilles qui s’ouvrent et se referment à longueur de journée, interdiction de sortir : ce n’est pas une prison mais on s’y croirait.
A Ponte Galeria, les migrants tunisiens sont mélangés avec des délinquants de droit commun ou des prostituées, étrangers en instance d’expulsion.
"Je n’arrive pas à croire que je suis dans une prison ! Je n’ai jamais été de ma vie en prison même pas dans un commissariat ou à la préfecture, jamais" (...)
"Quiconque entre sans visa ni papier est traité de cette manière. Cela a été difficile au début de le leur faire comprendre mais dans l’ensemble ce sont des gens qui ont reçu une éducation", explique à l’AFP le directeur du centre (...)
Pour les boat people de Ponte Galeria dont la vie n’est pas considérée comme menacée dans leur pays d’origine, la seule perspective est le retour à la case départ.
Mais même leur rapatriement n’est pas simple (...)