Ah, Dieu ! Que la guerre est jolie, proclamait-on sur les scènes et les écrans des années 1960 pour dénoncer les massacres de la Grande Guerre. La vertueuse infirmière, alors, priait en espérant ainsi y mettre fin ! Sur les champs de bataille les états-majors fusillaient « pour l’exemple » plusieurs centaines d’hommes.
Aujourd’hui, en Europe tout au moins, on ne fusille plus pour l’exemple. En revanche, ce que l’on impose aux peuples est sans limite ; il n’y a qu’une seule manière de penser, les marchés doivent être préservés à tout prix. Quoi, la crise financière de 2007/2008 ? Passées les premières frayeurs qui ne s’opposaient pas à quelques modestes régulations, les propriétaires du capital et leurs exécutants écartent, dans les faits si ce n’est dans le discours, ce qui viendrait affecter leur profit...

...ces messieurs pourraient-ils nous expliquer ce que les propriétaires du capital des 40 plus grosses entreprises françaises qui ont vu, au premier trimestre 2010, leur profits croitre de 85 %, vont faire de leurs 41 milliards d’euros ? On connaît la réponse, ils vont beaucoup spéculer et peu investir : Eurostat nous apprend2 que, sur la décennie 2000, la courbe de l’investissement, dans la zone euro, est restée... quasiment plate ! Pas celle des profits comme on sait. Distordre, ou comprimer en français de tous les jours ? ...