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Google ne paiera pas le reste du congé parental ou médical des personnes licenciées pendant leurs congés, ce qui scandalise les employés
#Google #licenciements
Article mis en ligne le 21 mars 2023
dernière modification le 20 mars 2023

Ils accusent l’entreprise de mauvais traitement

(...) Ils se disent scandalisés et une centaine d’entre eux ont créé un groupe appelé "Laid Off on Leave" (licenciés en congé) pour faire entendre leur voix. Le groupe a adressé à Google et à sa société mère, Alphabet, une lettre dans laquelle il demande aux dirigeants de les payer pour les semaines et les mois de congés qu’ils avaient été autorisés à prendre avant l’annonce des suppressions d’emplois en janvier.

Google s’est lancé depuis l’année dernière dans une politique de réduction des coûts, dont l’une des composantes est le licenciement collectif. Selon plusieurs sources, plus de 12 000 employés auraient été licenciés par le géant de Mountain View et ce nombre pourrait augmenter dans les mois à venir. À titre d’exemple, les employés européens de Google viennent tout juste d’être licenciés. Plus de 200 travailleurs auraient été licenciés de la succursale de Zürich, en Suisse, la semaine dernière. Les employés du bureau de Zürich ont protesté contre cette décision et auraient même proposé des réductions de salaire pour éviter les suppressions d’emploi.

Le géant de la recherche en ligne est accusé d’avoir mal géré la plus grande vague de licenciements de son histoire, mettant les employés touchés par ces mesures en colère (...)

En effet, l’entreprise a annoncé début 2022 qu’elle étendait le congé parental à 18 semaines pour le personnel à temps plein (24 semaines pour les parents biologiques). Par contre, elle a annoncé aux employés licenciés qu’ils recevraient 16 semaines d’indemnités de licenciement, plus deux semaines pour chaque année supplémentaire d’emploi, y compris les congés payés. Dans la lettre adressée à Google la semaine dernière, les membres du groupe "Laid Off on Leave" affirment que cette approche a eu un impact non seulement sur leurs projets parentaux (y compris ceux qui venaient d’accoucher), mais qu’elle a également perturbé les soins de santé.

Les employés du bureau suisse de Google ont débrayé une deuxième fois pour protester contre les licenciements. Mais les licenciements de Google semblent motivés par la volonté d’apaiser le marché boursier, et il n’est donc pas surprenant que ces offres soient tombées dans l’oreille d’un sourd. Un grand nombre des travailleurs suisses ayant débrayé en signe de protestation sont membres du syndicat des travailleurs de l’informatique Syndicom. Un porte-parole du syndicat a déclaré : « nos membres chez Google Zürich et tous les employés qui se sont joints au débrayage font preuve de solidarité avec les personnes qui ont été licenciées ».

« Ils sont dérangés par la nature non transparente des licenciements et sont particulièrement déçus que Google licencie des travailleurs à un moment où la société fait des milliards de bénéfices chaque année », a-t-il ajouté. (...)