
Depuis hier, sans la moindre justification, l’armée israélienne a frappé la bande de Gaza faisant 12 morts et 19 blessés. Un prisonnier libéré au cours de l’échange avec Shalit a été tué. Le représentant des Comités de résistance populaire également. Quatre Israéliens ont également été blessés par des tirs en provenance de Gaza suite à cette agression, Nous déplorons cette situation
La responsabilité principale de toutes ces victimes incombe d’évidence au gouvernement extrémiste israélien.
Si la peine de mort n’existe pas en Israël, elle est de fait pratiquée régulièrement lorsqu’il s’agit de Palestiniens : ils effectuent des exécutions « ciblées » hors tout droit et en toute impunité.
La communauté internationale va, peut-être protester. Ce n’est même pas certain. La France aussi va déplorer. Ce n’est même pas certain. Et que se passera t’il par la suite ? Très probablement rien de plus comme d’habitude. (...)
Gaza est l’objet d’un blocus illégal et terriblement inhumain condamné par la communauté internationale. Et quand un frêle bateau français, « Le Dignité-El Karama », avec 16 passagers à bord essaie de briser symboliquement ce blocus, il est brutalement arraisonné dans les eaux internationales, le bateau est saisi et les militants sont arrêtés, séquestrés et expulsés. Et c’est le silence du côté français. Pas un mot. Pas un geste pour récupérer le bateau. Pas la moindre action sérieuse pour lever ce blocus.
Tout cela n’est pas acceptable. Tout cela n’a que trop duré. Tout cela est très dangereux. (...)
Les seuls actes enregistrés sont des actes favorables à Israël avec qui on renforce la coopération dans tous les secteurs, y compris militaire. Et on parle de « négociations » et de « compromis » avec des dirigeants qui récusent formellement le droit international. C’est intenable.
Pour l’heure nous voulons exprimer notre solidarité avec la population de Gaza. (...)