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Le Monde diplomatique
Du gain et des jeux : Gladiateurs du troisième millénaire
Article mis en ligne le 11 décembre 2009
dernière modification le 10 décembre 2009

Dans ce type de lutte, à part mordre et arracher les yeux, tout est permis : coups de poing et de pied, même quand l’adversaire est à terre et sans défense ; étouffement, tirage de cheveux ; clés, coups de coude, coups de tête... Les hommes se battent à mains nues — sans classifications par poids, ni rounds, ni limites de temps, ni jurys, ni points. La seule issue possible est le knock-out (KO) ou la soumission. Des boxeurs, des lutteurs, des judokas et des kick-boxeurs s’affrontent pour répondre à une question vieille comme le monde : qui, pratiquant de telle ou telle discipline, est vraiment le plus fort des plus forts ?

Fut un temps où, à Rome, les gladiateurs se donnaient en spectacle et se battaient jusqu’à la mort, pour le plaisir des foules. Ces pratiques ayant disparu, naquirent des formes de combat codifiées et régulées, de la lutte à la boxe en passant par les arts martiaux. Jusqu’à ce que, dans les années 1990, des entreprises de médias, désireuses d’exploiter de nouveaux marchés, réinventent les jeux du cirque : les championnats de combat ultime étaient nés.