
Près de deux semaines après l’incendie qui a ravagé l’usine Lubrizol à Rouen, la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn a annoncé que des taux de dioxine "plus importants que la normale" mais "en dessous des seuils de toxicité" ont été relevés à 15 km de Rouen le jour du sinistre.
Interrogée par BFMTV, la directrice générale de Lubrizol, Isabelle Striga, se montre toutefois perplexe sur l’origine de cette pollution à la dioxine : "il va falloir prouver que c’est une pollution liée à l’incendie parce qu’il n’y a pas de produit chloré dans ce qui a brûlé chez Lubrizol. C’est un point singulier", indique-t-elle.
"La priorité est à la sécurisation et au nettoyage du site"
Reconnaissant que cet incendie "est un choc pour l’entreprise", la dirigeante tient toutefois à rassurer sur l’évolution de la situation (...)
Lubrizol "a l’intention de contribuer à un fonds d’indemnisations des citoyens"
Isabelle Striga rappelle que, l’usine étant "en zone Seveso", "nous travaillons régulièrement avec les services de l’État" et "la préfecture disposait d’une liste à jour très régulièrement des produits stockés".
Sans cacher son "incompréhension", la directrice générale de Lubrizol dit "comprendre" et "partager les inquiétudes la population" et affirme que l’entreprise "a l’intention de contribuer à un fonds d’indemnisations des citoyens".