
Générations Futures démontre que certains aliments contiennent des résidus de néonicotinoides, famille d’insecticides mise en cause dans le dépérissement de colonies d’abeilles, et exhorte le Gouvernement Français et l’UE à prendre des mesures d’interdiction plus fermes que les récentes décisions européennes.
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- 45% des échantillons de courgettes testées contiennent des résidus de néonicotinoïdes (9/20 : 9 imidaclopride)
- 25% des échantillons de tomates testées contiennent des résidus de néonicotinoïdes (5/20 : 2 acetamipride, 2 thiaclopride, 1 acetamipride + thiaclopride)
- 80% des échantillons de thés testés contiennent des résidus de néonicotinoïdes (8/10 : 5 acetamipride + imidaclopride, 3 acetamipride) 4 dépassements de LMR ( 3 acetamipride, 1 imidaclopride)
- 12.24% des échantillons de fraises testées contiennent des résidus de néonicotinoïdes (6/49 : 4 thiaclopride, 1 thiametoxam, 1 acetamipride (usage fraises F interdit)
- 16.66% des échantillons d’aubergines testées contiennent des résidus de néonicotinoïdes ( 1/6 : imidaclopride)
Et les abeilles ? Afin d’évaluer quel pourrait être l’impact de ces résidus de néonicotinoïdes sur les abeilles, nous avons calculé les conséquences de l’exposition d’abeilles aux quantités de résidus retrouvés dans nos échantillons. (...)
« Ces résultats montrent que malgré les premières décisions prises par la Commission Européenne, des néonicotinoïdes vont continuer à être déversés en grandes quantités dans l’environnement ou utilisés en enrobage de semences malgré cette première interdiction…ils pourront donc continuer à contaminer et à menacer les pollinisateurs, mais aussi à contaminer les êtres humains par l’air, les aliments, l’eau… (...)