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Univers-Nature
Des cancers qui doublent en 30 ans, mais un risque de décès en baisse
Article mis en ligne le 24 juillet 2013
dernière modification le 20 juillet 2013

Etude sur le nombre de cas et la mortalité par cancer

Maladie du siècle, le cancer touche chaque année un nombre croissant de personnes. Au niveau mondial, il représente environ 14% des causes de mortalité, lesquelles se concentrent à 70 % dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Les perspectives d’évolution sont fortement négatives, l’OMS (1) pronostiquant plus de 13 millions de victimes par an d’ici 2030, une valeur à comparer aux 7,6 millions de décès enregistrés en 2008.

En France, la publication d’une étude sur l’évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer (2), entre 1980 et 2012, apporte un éclairage précis sur la situation hexagonale.

. En trois décennies, le nombre de nouveaux cas de cancers a plus que doublé. Si les hommes restent encore la cible privilégiée de la maladie, les femmes voient leur facteur risque augmenter plus rapidement. Ainsi, depuis 1980, le nombre de nouveaux cancers diagnostiqués chez l’homme et chez la femme s’établit respectivement en hausse de 107,6 % et 111,4 %. Selon l’étude, cette augmentation s’explique en grande partie par l’accroissement de la population (globalement pour 1/3) et par son vieillissement, la majorité des cas survenant chez des sujets âgés. Néanmoins, face au vieillissement, les deux sexes ne sont pas égaux, puisque l’âge contribue à 33,7 % de la hausse des cancers des hommes, tandis qu’il n’explique que 22,5 % des cas féminins. Le reste de la hausse, soit 43,1 % chez l’homme et 55,1 % chez la femme, s’explique principalement par une exposition aux facteurs de risque plus grande et des modifications intervenues dans les méthodes diagnostiques. (...)

Plus de 400 substances, chimiques, physiques ou biologiques, que l’on trouve dans l’environnement, sont classées comme cancérigènes sûrs ou probables. Selon l’OMS, certaines « pourraient être mises en cause dans les cancers du sein, du poumon, de la thyroïde, du testicule, dans les hémopathies malignes, le mésothéliome, les tumeurs cérébrales et les cancers de l’enfant ».