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France TV Info
DIRECT. Remaniement : le coronavirus reste la "priorité numéro un", promet le nouveau ministre de la Santé, Olivier Véran
Article mis en ligne le 17 février 2020

Il remplace Agnès Buzyn au pied levé. Le député La République en marche et rapporteur général de la commission des Affaires sociales, Olivier Véran, a été nommé ministre des Solidarités et de la Santé en remplacement d’Agnès Buzyn, lancée dans la course à la mairie de Paris après le retrait de la candidature de Benjamin Grivaux. La passation de pouvoir a eu lieu lundi 17 février en milieu de matinée.

Une consultation nationale. A l’occasion de sa première prise de parole lors de la passation de pouvoir, le nouveau ministre a évoqué la crise à l’hôpital. "Je lancerai une enquête nationale pour consulter les hospitaliers, pour tenter de saisir le sens de leur engagement et les raisons du mal-être", a-t-il annoncé.

"Je connais les dossier". "Je connais les dossiers qui me sont confiés", a assuré Olivier Véran, interviewé dimanche soir par France Bleu Isère. "Agnès Buzyn a mis la barre très haut, j’espère me montrer digne de l’honneur qui m’est fait en me proposant de lui succéder", a-t-il indiqué.

Les médecins urgentistes inquiets. Le porte-parole de l’Association des médecins urgentistes de France (Amuf) dénonce l’urgence de la crise que traverse l’hôpital public et s’inquiète de la nomination d’Olivier Véran qui pourrait repousser le dialogue. "Pour nous, mettre comme ministre celui qui avait été à la manœuvre pour faire voter la loi de finances, qui motive aujourd’hui le mouvement à l’hôpital, ça frise la provocation", a-t-il déclaré à franceinfo. (...)

Invité de franceinfo, le fondateur du collectif Inter-hôpitaux, qui alerte sur les difficultés du milieu, se montre réservé au sujet du nouveau ministre de la Santé, Olivier Véran, et de ses promesses. Il espère que son profil d’homme politique de carrière, bien qu’également médecin, lui donnera un poids supérieur dans les arbitrages : "Agnès Buzyn a une bonne image dans la population. Mais elle avait très peu de poids politique. Elle appliquait ce que disait Bercy et l’hôpital en est la victime." (...)

Lire aussi : (juillet 2019)

Réforme des institutions : la majorité renonce à ôter le terme « sécurité sociale » de la Constitution
Après quarante-huit heures de polémique, la majorité a finalement décidé de retirer un amendement adopté en commission et qui prévoyait de renommer la « sécurité sociale » en « protection sociale » dans la Constitution. (...)

Il a fallu que le premier ministre, Edouard Philippe, s’en explique publiquement devant les sénateurs, jeudi 5 juillet, lors de la séance de questions au gouvernement, pour que la polémique s’éteigne enfin. « En aucune façon, il ne s’agit de mettre en cause la sécurité sociale », a assuré le premier ministre, en référence à un amendement de sa majorité adopté mardi en commission des lois lors de l’examen du projet de loi constitutionnel.

Déposé par le député de La République en marche Olivier Véran, celui-ci proposait que le texte fondamental ne mentionne plus « les lois de financement de la sécurité sociale » mais de la « protection » sociale. L’objectif affiché était d’« étendre le champ de la loi de financement en l’étendant à la protection sociale ». (...)

Face à la contestation grandissante, le député Véran a tenté de rassurer, arguant qu’il est « totalement faux de dire qu’on supprime la Sécurité sociale de la Constitution ». « La Sécu fait partie de la Constitution, elle y reste », a-t-il insisté. (...)