
La Ministre de la Santé a annoncé, le 5 juillet 2017, son souhait d’étendre l’obligation vaccinale de trois à onze maladies. Mais, contrairement à ce qu’annonce la Ministre, la décision n’est pas encore prise. Les députés puis les sénateurs vont en effet débattre de ce projet de loi dans les prochaines semaines. Il est essentiel de les interpeller afin qu’ils connaissent notre profonde conviction : cette réponse à la perte de la confiance de la population dans la vaccination est inadaptée et dangereuse.
1) Le projet ministériel repose sur une erreur d’analyse
L’association E3M a fait réaliser un sondage par l’Institut BVA (http://bva-group.com/sondages/les-parents-et-la-vaccination) : 9 parents sur 10 continueraient à faire vacciner leur(s) enfant(s) si l’obligation vaccinale était levée. Parmi les 10% de parents « réticents », 37% feraient vacciner leurs enfants s’ils pouvaient disposer de vaccins sans aluminium. La couverture vaccinale serait alors portée à 93,7%, très proche de l’objectif de l’OMS d’atteindre un taux de vaccination de 95% de la population.
Le sondage confirme ce qu’avaient exprimé les jurys citoyens et professionnels de santé lors de la concertation sur la vaccination menée en 2016 : les Français attendent des vaccins sans aluminium.
2) Le projet ministériel impliquerait l’injection supplémentaire d’aluminium
La toxicité à long terme des adjuvants aluminiques n’a fait l’objet d’aucune investigation expérimentale
officielle depuis leur introduction dans les vaccins en 1926. Les rares études de référence sur lesquelles se sont appuyées les agences sanitaires pour déclarer l’innocuité des sels d’aluminium sont obsolètes et méthodologiquement irrecevables.
A contrario, les travaux les plus récents des Pr Gherardi et Authier (INSERM, 2015-2016) montrent que l’aluminium perdure de nombreux mois au site d’injection vaccinale, qu’il migre ensuite dans l’organisme et qu’il s’accumule plus ou moins dans le cerveau, dans les ganglions lymphatiques et la rate.
Le Conseil d’État a établi une solide jurisprudence avec, depuis fin 2012, huit arrêts consécutifs reconnaissants le lien entre aluminium vaccinal et myofasciite à macrophages.
3) Le projet ministériel amplifierait la méfiance des citoyens et professionnels de santé
Un tiers des médecins pense qu’il existe un risque avec les adjuvants. 20% des médecins ne font pas confiance au ministère de la santé et sur les 80% qui lui font confiance, la moitié estime que les autorités de santé sont influencées par l’industrie. Quant à l’ensemble des français, ils
sont de plus en plus nombreux (41% en 2016) à estimer que les vaccins ne sont pas sûrs.
Ces chiffres montrent l’ampleur de la méfiance de l’ensemble de la population. Les Français veulent comprendre avant de décider, ils veulent être entendus et considérés comme des citoyens responsables (...)