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Epochtimes
Chine : un hôpital construit pour tuer
Article mis en ligne le 15 mai 2019

Le Premier hôpital central de Tianjin (Tianjin First Central Hospital) aurait transplanté beaucoup plus d’organes qu’il ne l’a annoncé et ces organes proviendraient de sources inconnues. Des enquêteurs expliquent qu’ils proviennent probablement des prisonniers de conscience qui purgent leurs peines dans les camps de travaux forcés chinois.

En glorifiant le chirurgien pour les vies sauvées grâce à ses opérations, la presse chinoise n’a pourtant pas accordé beaucoup d’attention à la source des organes qu’il avait transplantés. Il devient aujourd’hui évident que la carrière de Mr. Shen soulève une question  : d’où proviennent ces organes  ?

Selon l’explication des autorités, seuls les organes des prisonniers officiellement exécutés sont utilisés dans ce but. Par conséquent, le nombre de greffes devrait correspondre à peu près au nombre d’exécutions. À Tianjin, ce serait alors environ 40 exécutions par an – un nombre résultant de la comparaison entre la population de la ville, la population chinoise et le nombre total de condamnés à mort en Chine. Mais au Premier hôpital central de Tianjin, le nombre de transplantations est beaucoup, beaucoup trop élevé.

Les chiffres officiels de l’hôpital central de Tianjin sont difficiles à trouver, mais en s’intéressant aux informations autour de l’établissement, il apparaît évident que l’hôpital – l’un des plus grands et réputés hôpitaux du pays, qui bénéficie depuis des années d’un important soutien des autorités chinoises – a transplanté beaucoup plus d’organes que ce qui aurait pu provenir des prisonniers exécutés. (...)

Après une étude des activités de l’hôpital basée sur les documents publics accessibles, Epoch Times a trouvé des preuves suffisantes pour émettre de forts doutes, sinon démentir entièrement la version officielle de l’approvisionnement d’organes en Chine. Tout simplement, il faut compter le nombre de greffes  : il est beaucoup trop élevé. Cela pose un gros problème pour la Chine.

Cela signifie que la grande majorité des organes transplantés au Premier hôpital central de Tianjin et, par extension, dans d’autres grands hôpitaux à travers le pays, ne pouvait pas provenir des prisonniers exécutés. Une quantité aussi importante d’organes ne pouvait pas provenir non plus des donneurs bénévoles, étant donné que l’introduction d’un système de dons d’organes volontaires a été très récemment entreprise en Chine et que ce système est encore à son stade initial.

Cela soulève une autre question que les autorités chinoises ont toujours trouvé particulièrement frustrante et qu’elles n’ont jamais abordée  : d’où proviennent en réalité ces organes  ? Quelle est cette source d’organes secrète qui en 2000 a soudainement permis une expansion des capacités de transplantations d’organes à l’échelle nationale, dont le Premier hôpital central de Tianjin a représenté un modèle  ? (...)

À l’hôpital de Tianjin, le nombre de greffes a commencé à progresser rapidement  : 209 greffes de foie vers janvier 2002, puis un total cumulé de 1 000 greffes à la fin de 2003, selon un rapport publié dans Enorth Netnews, porte-parole des autorités municipales de Tianjin.

Le succès du Premier hôpital central de Tianjin reflète tout le système chinois de la transplantation d’organes  : l’absence de transparence  ; des liens en coulisses avec le secteur paramilitaire  ; des sources d’organes qui restent inexpliquées et leur obtention rapide (ce qui suggère l’existence d’un groupe de donneurs prêts à la demande)  ; et une technique chirurgicale permettant de prélever les organes de donneurs vivants ou presque vivants. (...)