
Les établissements scolaires de Pékin vont suspendre pour trois jours toutes leurs activités en extérieur, en raison de nouveaux pics de pollution atmosphérique, ont annoncé dimanche les médias officiels, une semaine après un cauchemardesque épisode d’"airpocalypse" dans la capitale chinoise.
Avec des températures hivernales en-dessous ou autour de zéro, Pékin a été noyé en début de semaine dans un dense brouillard polluant blanchâtre imprégné d’une âcre odeur de charbon, qui limitait très fortement la visibilité.
La densité de particules de 2,5 microns de diamètre (PM 2,5), particulièrement dangereuses pour la santé, avait atteint lundi et mardi plus de 600 microgrammes par mètre cube, selon les niveaux de référence mesurés par l’ambassade américaine à Pékin. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un plafond moyen de seulement 25 microgrammes par vingt-quatre heures.
Ces microparticules polluantes sont accusées d’être impliquées dans des centaines de milliers de décès prématurés en Chine, où les épisodes d’"airpocalypse" sont fréquents et provoquent le vif mécontentement des populations citadines.
Pékin avait déjà déclenché le weekend dernier l’"alerte orange", son niveau d’alerte pollution le plus élevé cette année, et les autorités avaient enjoint les habitants à "éviter le plus possible de sortir". (...)