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Entre les lignes entre les mots
Chaque nuit recèle un matin
Article mis en ligne le 19 avril 2021

Au delà des histoires falsifiées, des mythes et des contes, il est possible de retrouver les flammes de la révolte, les aspirations à maitriser sa vie, les luttes contre les dominations, les possibles non advenus car anéantis par les vainqueurs, les tensions vers des avenirs plus radieux.

Nous pouvons analyser les déclarations et les actes des communard·es et réfléchir aux limites, aux erreurs, telles qu’il était possible de les entrevoir à cette époque.

Enfin, à partir du temps présent, nous pouvons examiner d’autres dimensions, mettre en lumière des possibles bridés, des impasses et des manques. A commencer par cette question à laquelle se heurtent tous les soulèvements populaires : Comment confiner les dominants (nationaux et internationaux) ? Comment résister aux attaques militarisées ? Comment développer une solidarité (internationale et internationale) suffisamment puissante pour arrêter les bras meurtriers des possédants ?

Les réflexions proposées par la revue Les Utopiques abordent plus particulièrement les mémoires et les horizons.
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Il y a de nombreuses façons d’aborder, du coté de l’émancipation (je laisse de coté les contre-révolutionnaires et anti-communard·es divers·es), la Commune de Paris. Je n’en donne que trois dimensions.
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Communs, Commune, Se fédérer, Autogestion, Révolution. Le fil rouge d’hier à aujourd’hui. Un échange vivifiant entre Ludivine Bantigny « Transmettre non seulement les idéaux et les espoirs mais encore les projets et les pratiques concrètes de la Commune, c’est tout simplement rendre vivantes des alternatives possibles et tangibles », Pierre Zarka, « passer de rêves et d’aspirations individuelles à leur réalisation collective par la politique », Maryse Dumas, « chaque nuit recèle un matin », Christian Mahieux, « le prolétariat fait la révolution, par lui-même, pour lui-même ». Sont abordés, entre autres, la quête d’une autre organisation de la société, la République sociale universelle, le prolétariat d’hier et d’aujourd’hui, la mise en cause de la délégation de pouvoirs, l’idée de se fédérer, « de dépasser les clivages pour tendre vers l’unité », la nouvelle notion de peuple, l’ouverture vers l’avenir, la réalité concrète de « ce que pourrait bien signifier le « dépérissement de l’Etat » », l’école laïque pour toustes, la transformation des « gens du commun » en puissance publique, les chemins « de l’autonomie, de l’auto-organisation et de l’émancipation », les combinaisons dépassant les additions…
Dans les articles suivants, la république universelle (bien loin de l’universel étriqué de certain·es)
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